Les chronologies d’annonces, la presse spécialisée et les surprises de marché aident à isoler des variations exogènes. En séparant intention politique et réaction conjoncturelle, on évite d’attribuer au levier public ce que le cycle aurait produit. Les fenêtres intrajournalières autour des décisions monétaires affinent l’estimation, surtout lorsque plusieurs informations se croisent et brouillent la lecture économétrique classique.
Aucune boîte à outils ne suffit seule: SVAR à restrictions de signe, modèles DSGE, études d’événements, micro-appariements employeurs‑salariés et comptabilité nationale régionale se renforcent mutuellement. Les résultats robustes survivent aux variations d’identification et d’échantillon. Documenter l’incertitude et tester des alternatives évitent les conclusions hâtives, surtout quand la politique publique s’appuie sur ces chiffres pour calibrer des décisions lourdes de conséquences concrètes.
Les effets ne sont pas uniformes: régions industrielles, territoires touristiques, PME exportatrices ou startups financées par capital‑risque répondent différemment. Les multiplicateurs locaux révèlent des boucles de rétroaction spécifiques, parfois ignorées par les moyennes nationales. Cartographier ces écarts aide à cibler intelligemment, évitant de diluer l’effort et maximisant les retombées sur la production mesurée et le capital productif à long terme.